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Alimentation | Environnement | Ruminants (général)
Empreinte carbone et énergie de la production de luzerne déshydratée, de l’implantation à la sortie de l’usine.
THIEBEAU P., RECOUS S.
INRAE, Université de Reims Champagne Ardenne, UMR FARE, 2 Esplanade R. Garros, F-51100 Reims
INTRODUCTION
Le réchauffement climatique que nous connaissons depuis
quelques années conduit à considérer le stockage de
carbone réalisé par les cultures comme un élément à prendre
en compte pour quantifier les impacts de l’activité agricole sur
l’environnement, et un levier possible de l’atténuation de ses
impacts sur le climat (Arrouays et al., 2002 ; Durand et al.,
2010). Un autre moyen d’action réside aussi dans la
réduction du recours aux énergies non renouvelables (ENR).
La filière de production de luzerne déshydratée (LD), grande
consommatrice d’énergie comme moyen de conservation du
fourrage récolté, a engagé depuis plusieurs années des
efforts pour réduire ses impacts sur l’environnement. Le bilan
environnemental réalisé en 2011 montrait que le système de
production approchait le point d’équilibre entre l’énergie
contenue dans 1 t Matière Sèche (MS) de LD et celle
consommée au cours du processus de production, du champ
à la « sortie usine » (Thiébeau et al., 2011). Le travail
présenté met à jour cette étude sur les mêmes postes
d’inventaires.