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Ovins à viande | Qualité des produits | Qualité viande
Etat d’engraissement de l’agneau de bergerie sevré. Effets de l’alimentation et de l’origine paternelle
NORMAND J. (1), BAS P. (2), AUROUSSEAU B. (3), MATRAY M. (4), THERIEZ M. (5), SAUVANT D. (2)
(1) Institut de l’Elevage, INA-PG, Laboratoire de Nutrition et Alimentation, 16 rue Claude-Bernard, 75231 Paris Cedex 05
(2) INRA, Laboratoire de Nutrition et Alimentation, INA-PG, 16 rue Claude-Bernard, 75231 Paris Cedex 05
(3) INRA, Laboratoire Croissance et Métabolisme des Herbivores, Theix, 63122 St Genès Champanelle
(4) Institut de l’Elevage, Theix, 63122 St Genès Champanelle
(5) INRA, Laboratoire Adaptation des Herbivores aux Milieux, Theix, 63122 St Genès Champanelle
INTRODUCTION
L’état d’engraissement est un critère largement pris en compte dans la détermination du prix des carcasses d’agneaux. Cet essai, grâce à une appréciation de l’état d’engraissement en différents points de la carcasse, a permis de mesurer ses variations avec la nature de l’énergie ingérée et l’ascendance paternelle.
Quarante-huit agneaux mâles, de race Lacaune « lait », sevrés à 27 (± 4) jours et issus de 8 béliers, ont été engraissés en case individuelle sur caillebotis. Du début de l’essai (47 ± 3 j et 15,3 ± 2-1 kg) à l’abattage (120 ± 12 j et 40,O ±4,O kg), ils ont reçu un régime composé de 20 % de foin de seconde coupe et d’un des deux aliments concentrés expérimentaux décrits par Theriez et al (1997) « amidon » (46 % d’orge, 35 % de blé) ou « pulpes » (70,6 % de betteraves).