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Bovins à viande | Bovins laitiers | Reproduction
Hormone Anti-Müllérienne (AMH) et réponse à un traitement de superovulation chez la vache
RICO C. (1), FABRE S. (1), BONTOUX M. (1), TOUZE J.L. (1), REMY B. (2), BECKERS J.F. (2), DI CLEMENTE N. (3), MONNIAUX D. (1)
(1) INRA, PRC, UMR 6175 INRA/CNRS/Université de Tours/Haras Nationaux, 37380 Nouzilly
(2) Faculté de Médecine Vétérinaire, Université de Liège, B-4000 Liège, Belgique
(3) INSERM, UMR S-782, 92140 Clamart
INTRODUCTION
L’existence d’une forte variabilité individuelle des réponses à un traitement de stimulation ovarienne par les gonadotropines (superovulation) constitue un frein important au développement des méthodes de production et de transfert d’embryons chez les bovins. Chez la femme, dans le cadre des traitements de procréation médicalement assistée, il a été montré que l’AMH (Hormone Anti-Müllérienne), sécrétée par les cellules de granulosa des follicules ovariens, est un bon marqueur endocrinien du développement folliculaire et que son niveau plasmatique permet de prédire l’intensité de la réponse ovarienne à un traitement de stimulation par les gonadotropines (Visser et al., 2006). L’objectif de ce travail était de rechercher l’existence de relations similaires chez les bovins.