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0215. Elevage biologique : maîtrise du parasitisme

Caprins | Elevage biologique | Parasitisme | Systèmes d’élevage

Le contrôle biologique par les champignons nématophages comme méthode alternative à l’utilisation des anthelminthiques chez la chèvre : étude de l’efficacité, interaction avec un traitement par le thiabendazole.

C. PARAUD, C. CHARTIER

AFSSA, Laboratoire d’Etudes et de Recherches Caprines, BP 3081, 60 rue de Pied de Fond, 79012 Niort Cedex

RESUME

La forte prévalence des résistances des nématodes aux benzimidazoles dans les élevages caprins français oblige à envisager des méthodes alternatives non chimiques de contrôle des helminthoses telles que le contrôle biologique. La capacité du champignon nématophage Duddingtonia flagrans, administré par voie orale à des chèvres, à réduire le développement larvaire de Teladorsagia circumcinctu et de Trichostrongylus colubriformis et la survie des larves 1 de Muellerius cupillaris a été évaluée. D’autre part, l’interaction de D. flagrans et du thiabendazole, un benzimidazole possédant des propriétés antifongiques, a été testée. D. flagrans à la dose de 5*105 spores/kg de poids vif par jour réduit de plus de 80 % le développement larvaire des strongles digestifs. A l’inverse, aucun effet n’a été mis en évidence sur M capillaris. D’autre part, si le thiabendazole a exercé un fort effet fongicide sur D. flagrans in vitro, cette interaction n’a pas été mise en évidence in vivo, en raison de l’inhibition du développement larvaire de T. colubriformis dans les matières fécales par le thiabendazole.

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