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0212. Alimentation

Alimentation | Ovins à viande | Pâturage

Pâturage hivernal de la brebis, effets sur la prairie et les performances animales.

E. POTTIER (1),, L. SAGOT (1), A. RODRIGUEZ (2)

(1) Institut de I’Elevage, Ferme Expérimentale du Mourier, 87800 Saint-Priest-Ligoure

(2) ACTA, Station Inter-Institut, 6 chemin de la côte vieille, 31 450 Baziége

RESUME

Pour répondre aux différentes questions posées par la conduite de brebis gestantes au pâturage en hiver, un dispositif expérimental a été mis en place en décembre 1996 sur la ferme expérimentale ovine de l’Institut de l’Elevage au Mourier et cela pour 4 années. Les divers aspects que ce dispositif entendait traiter, portaient sur l’animal d’une part et sur les conséquences de l’exploitation de l’herbe en période de végétation ralentie à la fois sur les besoins en stocks fourragers, sur la prairie au travers de la production fourragère, sa répartition annuelle et son évolution floristique d’autre part. Ce dispositif a permis de montrer que le pâturage en hiver n’affecte ni la production fourragère et modifie peu sa répartition au cours de l’année, y compris lorsque la hauteur d’herbe fin février ne dépasse pas 1,5 cm, ni la structure floristique qui évolue de façon semblable que les parcelles soient
pâturées ou non. Le maintien des brebis au pâturage en hiver permet des performances animales comparables voire supérieures à celles obtenues en bergerie. Ainsi les brebis présentent un état corporel à la mise bas significativement supérieur, de 0,2 a 0,8 point selon l’année, et les poids de portée sont également significativement plus élevés. Cette valorisation de l’herbe stockée sur pied se traduit par une diminution des besoins en fourrages conservés de près de 70% des besoins totaux pour l’hiver par rapport à une conduite en bergerie, mais elle nécessite de disposer de surfaces importantes.

Alimentation | Ovins à viande | Pâturage

• Pottier E.
• Rodriguez C.
• Sagot L.