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0206. Reproduction

Conduite d’élevage | Ovins à viande | Reproduction

Efficacité de l’effet bélier chez la brebis Limousine à différents moments de l’anoestrus saisonnier et selon la durée de l’intervalle tarissement - mise en lutte.

H. TOURNADRE (1), F. BOCQUIER (2), M. PETIT (1), J. THIMONIER (2), M. BENOIT (3)

(1) INRA, Unité de Recherches sur les Herbivores, 63122 Saint Genès Champanelle

(2) ENSA.M INRA, UMR Elevage des Ruminants en Régions Chaudes, 34060 Montpellier cedex I

(3) INRA, Laboratoire d’Economie de l’Elevage, 63122 Saint Genès Champanelle

RESUME

L’efficacité de l’effet mâle a été mesurée à différents moments de l’anoestrus saisonnier (avril-mai 2000, Essai 1) puis selon la durée écoulée depuis le tarissement (mai 2001, Essai 2). Les 138 brebis du premier essai ont été reparties en 4 lots (B1à B4) respectivement mis en lutte à 15 jours d’intervalle : les 13/04, 28/04, 12/05 et 26/05. Pour le second essai, les brebis étaient taries depuis 86 jours (n=40, lot B5) ou depuis 22 jours (n=42, lot B6), les béliers étant introduits dans les deux lots le 25/05. Les mâles sont restés 66 jours dans chacun des 6 lots. L’état reproductif des femelles a été estimé avant et au début de la période de lutte, à partir des niveaux de progestérone plasmatique. Dans l’essai 1, la proportion de brebis ayant une activité ovulatoire spontanée avant l’introduction des béliers est de 31%, 25%, 11% et 3% pour B1 à B4, respectivement. Parmi les femelles non cycliques, la proportion de brebis induites à ovulé par effet mâle est passée de 55 à 81% et leur fertilité au premier oestrus a augmenté (P<0,005) avec l’avancement en saison : respectivement 50%, 39%, 72% et 86% pour B1 à B4. La fertilité de l’ensemble des brebis initialement non cycliques est passée de 27 à 83% de B1 à B4. Dans l’essai E2 l’effet mâle, étudié à la même période que celle du lot B4, a induit une faible activité ovarienne (29%) chez les femelles non cycliques du lot B6 et une forte réponse (84%) chez celles du lot B5 (P<0,001). La fertilité au premier oestrus est également accrue (P=0,091) passant de 55% (B6) à 81% (B5). L’effet bélier a été d’autant plus efficace que la saison sexuelle est proche et que l’intervalle sevrage-mise à la reproduction est plus long. Le taux de femelles cycliques avant la mise en reproduction n’est pas, dans notre situation, un bon critère pour prévoir l’efficacité de l’effet bélier.

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