Tous les textes des 3R

2005. Compétitivité et Attractivité des filières d’élevage de viande et lait

Bovins à viande | Compétitivité des filières | Elevage biologique | Pâturage

Evaluation des performances de jeunes bovins croisés finis à l’herbe dans deux systèmes d’élevage de montagne conduits en agriculture biologique

SEPCHAT B. (1), VAZEILLE K. (1), TROQUIER C. (2), MAGNIN G.(3), PRACHE S. (2), NOTE P. (1), D’HOUR P. (1), VEYSSET P. (2)

(1) INRAE UE1414 Herbipôle, 63820 Laqueuille, France

(2) INRAE UMR1213 Herbivores, 63122 St-Genès - Champanelle, France

(3) Stagiaire Ingénieur, ISARA, 69007 - Lyon

RESUME
Dans le cadre de la conception et du développement de systèmes d’élevage agro-écologiques, nous avons mis en place en 2015 sur le site INRAE Herbipôle de Laqueuille, en zone de montagne, le projet SALAMIX visant à l’élaboration de deux stratégies en rupture afin de répondre au mieux aux objectifs de produire de la viande avec de l’herbe en minimisant les intrants. La première stratégie est le croisement d’une race rustique (Salers) avec une race précoce herbagère (Angus) et la seconde, l’association d’espèces ovines et bovines. Deux systèmes bovins ont été conduits indépendamment : un système mono spécifique et un mixte associant les 2 espèces, pour produire de jeunes mâles et femelles élevés sous leur mère jusqu’au sevrage à 9 mois, puis engraissés jusqu’à l’abattage (±15mois) avec les fourrages (pâturés ou conservés) produits sur l’exploitation, avec le minimum de concentrés.
La croissance des veaux avant sevrage est de ± 1000 g/j sans complémentation, correspondant aux résultats classiques en races allaitantes. En revanche, ces animaux présentent un état d’engraissement supérieur (+0,5). Durant l’engraissement, la croissance a été respectivement de 1000 et 800 g/j avec ou sans concentré. Les concentrés ont été mal valorisés : les performances de croissance n’ont pas été à la hauteur du potentiel des rations, celles observées durant les 2 années sans concentré correspondent au potentiel des fourrages. Les carcasses, entre 230 et 280 kg, sont trop légères pour les exigences actuelles de la filière, l’état de finition est cependant satisfaisant (NEC ±3).
Cette production répond à la demande sociétale et aux exigences agro-environnementales, mais pas au standard du marché, sauf en circuit court. Une réflexion de la filière autour des poids carcasses, des schémas de sélection des races traditionnelles (efficience, précocité...) est nécessaire pour une meilleure valorisation des animaux produits avec des régimes herbagers.

Bovins à viande | Compétitivité des filières | Elevage biologique | Pâturage

rechercher dans les textes des 3R

Tous les textes des 3R

Rechercher un texte

Par auteur Par thème/filière