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Appel à communications 2024

Télécharger l’appel à communication 2024 et le calendrier
Ouverture de la plateforme de dépôt des communications le 1er décembre 2023

Les ingénieurs et chercheurs francophones sont invités à présenter les résultats de leurs travaux de recherches

aux 27^e Rencontres autour des Recherches sur les Ruminants

qui auront lieu les 4 et 5 décembre 2024 à Paris.

Les thèmes mis en avant en 2024

Résilience animale
Dans un contexte de changement global (évolution des systèmes d’élevage et des pratiques, transition agroécologique, changement climatique, raréfaction et volatilité des cours des intrants), l’élevage de ruminants résilients est un levier d’adaptation majeur. Prise au sens large, la résilience animale fait référence à la capacité des animaux à faire face à des stress environnementaux, qu’ils soient biotiques (infectieux, parasitaire…) et
abiotiques (alimentaire, émotionnel, thermique, …) sur le court ou le plus long terme. Robustesse, capacité et trajectoire adaptative des animaux sont d’autres termes se rattachant au concept de résilience animale. Nous accueillerons ici toutes les communications présentant des travaux qui visent à caractériser, mesurer, contrôler, modéliser, ou sélectionner la résilience animale. Les approches multicritères
et multi-performances de la résilience animale seront particulièrement appréciées.

Leviers et stratégies d’adaptation au changement climatique
Le changement climatique se traduit par un réchauffement global et des évènements climatiques extrêmes variables à l’échelle locale, mais déjà sensibles dans toutes les régions d’élevage. Ces évènements sont susceptibles à moyen et long termes de ne plus permettre un élevage économiquement viable dans certaines zones, en perturbant les
systèmes fourragers au point d’affecter l’alimentation du bétail tant quantitativement que qualitativement. Le changement climatique a des conséquences sur les systèmes d’élevages via des effets sur les ressources alimentaires (impactant la production des fourrages et leur disponibilité sur les marchés, ainsi que celle des concentrés) ainsi que
sur les animaux (impactant la santé, le bien-être animal, la reproduction, la production et la qualité des produits). Les communications attendues concerneront les différents leviers et stratégies d’adaptation face au changement climatique, à tous les niveaux d’organisation : animal (amélioration du confort thermique des animaux, recours et
sélection des espèces, races ou individus plus tolérants à la chaleur ou à la sous-nutrition, …), élevage (adaptation de la conduite du troupeau, …) et système (adaptation du système fourrager, des bâtiments et équipements…).

Nouvelles formes de conseil et de formation pour accompagner les transitions de l’élevage
La mise en oeuvre de la transition agroécologique dans les exploitations d’élevage est fortement dépendante du contexte global de l’exploitation. Chaque élevage dispose d’un contexte pédoclimatique, d’organisation des parcelles, de ressources financières et humaines qui lui est propre et qui font que la transition ne peut suivre une trajectoire unique. Les changements sont en cours depuis de nombreuses années, mais plus que jamais une évolution est nécessaire pour passer d’un conseil fournisseur de préconisations à un accompagnement permettant d’outiller les agriculteurs, seuls ou en groupes, afin qu’ils identifient et sélectionnent pour eux mêmes leurs voies de transitions. Pour cela le rôle des réseaux sociaux (groupes de discussion), du numérique
(plateformes, forums, vidéos, simulateurs), des outils ou méthodes participatives (jeux sérieux, world café, …), du conseil global (mixant les approches agronomique, zootechnique, économique, sociale…) et de la conception participative des méthodes et outils de conseil viennent compléter les outils déjà mobilisés par les conseillers.
Proposer des méthodes permettant de capitaliser à partir des accompagnements mis en place afin de les améliorer progressivement et qu’ils servent à d’autres est un objectif central. De plus avec les crises multiples et la volatilité des marchés (aussi bien des intrants que des productions agricoles), la pression s’accentue encore sur la profession d’éleveur dont une large partie dégage des revenus modestes pour des conditions de travail difficiles.
Les communications attendues concerneront des propositions d’accompagnements pour sortir des difficultés, permettant la prise en compte des enjeux sociétaux ou globaux, ou bien encore renforçant l’attractivité des métiers.

Élevage et biodiversité
L’érosion actuelle de la biodiversité tant végétale qu’animale (vue par exemple au travers de la diminution du nombre d’espèces d’oiseaux) est notamment liée aux pratiques agricoles mobilisant des intrants de synthèse. L’élevage de ruminants, par son action directe (piétinement, prélèvements des végétaux, fertilisation, dissémination de graines…) et son action indirecte (diversité des couverts, longueur des rotations de cultures, maintien des milieux ouverts, présence d’infrastructures agroécologiques, …) est un élément central dans le maintien ou le déclin de la biodiversité. Tous les travaux permettant de démontrer les conditions dans lesquelles s’expriment les bénéfices ou dommages de l’élevage sur la biodiversité aussi bien à l’échelle d’une parcelle, d’un troupeau (races et espèces) que d’un paysage sont les bienvenus. La biodiversité spontanée est aussi une composante qui peut être valorisée par l’élevage, au travers de son effet sur la qualité des produits, sur la santé et le bien-être des animaux, ou la sécurité de l’élevage face aux aléas climatiques pour ne citer que quelques entrées. Vos travaux traitant de cette valorisation sont également les bienvenus.

"One Health, One Welfare"
La santé animale, végétale, la santé de l’environnement et celle des humains sont intimement liées. Quelles solutions face à la complexité et aux interconnexions entre santé des animaux, des Hommes et leur environnement ? Dans cette session, nous nous interrogeons sur la manière dont l’élevage influence la santé des sols et des écosystèmes, la pollution des sols et de l’eau, la diffusion de maladies zoonotiques et
de polluants et gènes d’antibiorésistance dans la chaîne alimentaire et in fine comment l’élevage module le risque sanitaire pour l’Homme. Des présentations traitant de conduite et systèmes d’élevage, d’alimentation animale, de qualité et sécurité sanitaire des produits, de santé animale, et intégrant une approche holistique des questions posées et axées sur la recherche de solutions pour une santé et un bien-être commun sont attendues.

Synergies et concurrences sur les ressources
Comment les systèmes d’élevage de ruminants peuvent-ils exploiter et valoriser de manière optimale les ressources telles que l’eau, l’énergie, la biomasse et les surfaces agricoles (notamment labourables) ou encore le travail ? Quelles sont les sources de conflits potentiels entre les utilisations concurrentes de ces ressources, en particulier dans les territoires d’élevage et comment les résoudre de manière durable ?
Quelles approches méthodologiques peuvent favoriser une gestion intégrée et durable des ressources naturelles ou humaines par les systèmes d’élevage dans les territoires ? Quelles sont les innovations technologiques et les meilleures pratiques pour améliorer l’utilisation efficace des ressources par l’élevage de ruminants ? Comment mobiliser les femmes et les hommes dans les exploitations d’élevage herbivore ?

Les propositions peuvent également se rapporter aux thèmes généraux suivants :

Alimentation – Bien-Être animal – Économie – Élevage et Société – Élevage et Changement climatique – Environnement – Équipement et logement – Génétique – Qualité des produits – Reproduction – Santé – Sécurité des aliments – Systèmes d’élevage

Quatre formats de communication possibles et leurs modalités de soumission

• Communications orales courtes, Présentation Flash : soumission d’un résumé et si acceptation, d’un texte complet
• Affiches : soumission du texte complet
• Expériences et Innovations de terrain : soumission d’un texte de présentation, et si acceptation d’un diaporama

Le Comité scientifique sélectionnera les propositions en fonction des thèmes retenus pour le programme 2024, de l’intérêt des résultats présentés et de la pertinence du travail, de la clarté de la présentation ainsi que des contraintes d’organisation des séances. Le Secrétariat Général vous indiquera mi-avril 2024 pour les communications orales si votre proposition est retenue.

L’ensemble des propositions est étudiée par le Comité scientifique. Les auteurs s’engagent à accepter les règles du circuit de validation, et notamment à respecter le calendrier.

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