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1515. Sécurité des aliments

Ovins à viande | Pollution | Securite des aliments

Relargage des polluants organiques du tissu adipeux vers le sang en réponse à la lipomobilisation chez la brebis

LERCH S. (1), GUIDOU C. (1), HARTMEYER P. (1), FOURNIER A. (1), THOMÉ J. P. (2), JURJANZ S. (1)

(1) Université de Lorraine, EA 3998, UR Animal et Fonctionnalités des Produits Animaux, USC INRA 340, 54518 Vandœuvre-lès-Nancy, France

(2) Université de Liège, Laboratoire d’Ecologie animale et d’Écotoxicologie, B-4000 Sart-Tilman, Liège, Belgique

INTRODUCTION

Au cours de la dernière décennie, le monde de l’élevage a dû faire face à des crises sanitaires majeures liées à la présence dans les produits animaux de polluants organiques persistants (POP) à des teneurs supérieures aux normes fixées par l’union européenne. Les crises aux polychlorobiphényles (PCB) de Saint Cyprien dans la Loire à la fin des années 2000 (Durand, 2010) et au Chlordécone (CLD) aux Antilles depuis 2005 (Le Déaut et Procaccia, 2009), ont généré d’importants dommages économiques et sociaux, notamment associés à la destruction des produits et troupeaux contaminés. Afin d’éviter l’élimination systématique de ces troupeaux en situation de crise, des stratégies d’élevage innovantes permettant d’accélérer la décontamination des animaux doivent être envisagées.
La 1ère étape consiste à induire le relargage des POP depuis leurs sites de stockage, le tissu adipeux (TA) ou le foie, vers le sang, afin d’être métabolisés ou excrétés hors de l’organisme. Nous supposons que les POP lipophiles sont relargués depuis le TA en même temps que les lipides lors d’une lipomobilisation. L’objectif de cette étude est de tester cette hypothèse dans le cas de 2 POP aux distributions tissulaires distinctes : dans les TA pour les PCB et au niveau du foie pour le CLD ; ainsi que pour 2 modes d’induction de la lipomobilisation indépendants ou non de la variation d’état d’engraissement : via un stress ?-adrénergique intraveineux (i.v., court terme : moins d’une heure), ou via une sous nutrition énergétique (SNUT ; moyen terme : 1 à 4 semaines).

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