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1511. Economie

Bovins laitiers | Economie

Simulation du comportement économique des exploitations bovines dans des territoires peu herbagers du sud-ouest

CHAIB K. (1), LEKHAL D. (1), L’HUILLIER A. (2)

(1) Université de Toulouse, INP-Ecole d’Ingénieurs de Purpan, 75 voie du TOEC, BP 57611, 31076 Toulouse, France

(2) Clermont université, VétAgro Sup, 89 rue de l’Europe, BP 35, 63370 Lempdes, France

RESUME

Même si depuis quelques années la place de la prairie dans les exploitations agricoles bovines connaît un regain d’intérêt aussi bien au niveau des politiques publiques que dans la profession, les surfaces prairiales ne cessent de régresser en France. Cet intérêt des acteurs territoriaux et des techniciens agricoles va de pair avec de récentes publications scientifiques et techniques mettant en avant les avantages agronomiques, environnementaux, sociaux et économiques de la prairie. Le projet Valherb, porté par la Fésia, s’intéresse à identifier les facteurs expliquant le maintien des surfaces prairiales dans les territoires peu herbagers. Les choix consistant à privilégier une alimentation à base de fourrage ou de pâture sont faits dans un contexte de risque grandissant et multifactoriel. En particulier, face aux aléas climatiques et de prix de marché, les éleveurs développent des stratégies qui dépendent de leur système laitier afin de surmonter ces évènements. Suite à une étude de terrain dans les zones peu herbagères du Sud-Ouest débutée en 2013, ce travail se propose : d’appréhender les stratégies les plus récurrentes, de déceler les objectifs fixer en période de risque et d’étudier la variabilité de la rentabilité des systèmes qui maintiennent les prairies. Le but étant de comprendre dans quelles mesures le risque économique engendré par les systèmes plus ou moins herbagers affecte le maintien des prairies pour des éleveurs bovins de Midi-Pyrénées. Choisies à partir d’une typologie de leur assolement, trois exploitations ont été sélectionnées pour des simulations par modélisation sous différents scénarii basés sur la période 2007-2013. Il s’avère que les exploitations herbagères avaient une plus grande amplitude de marge brute, semblant subir plus durement les événements extrêmes. D’autre part, les marges brutes des systèmes plus intensifs ont une variance plus élevée que les autres. Pour ces systèmes, leur taille et leur performance permet de surmonter ces crises sur le moyen terme.

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