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0810. Comportement alimentaire

Alimentation | Comportement alimentaire | Modélisation

Modélisation des relations entre l’activité masticatoire des ruminants,les caractéristiques du régime et sa digestion

SAUVANT D. (1), GIGER-REVERDIN S. (1), ARCHIMEDE H. (2), BAUMONT R. (3)

(1) UMR INRA AgroParisTech physiologie de la nutrition et alimentation, 16 rue Claude Bernard 75231 Paris Cedex 05

(2) INRA CRAG - Domaine de Duclos - Prise d’Eau - 97170 Petit Bourg - Guadeloupe

(3) URH - 63122 Saint Genès Champanelle

RESUME

Les activités masticatoires occupent une part importante du budget temps et du comportement des ruminants. Ce sont principalement les fibres déterminées par voie chimique (NDF) et physique (particules isolées par un tamis à trous de 2mm) qui influencent largement les durées de mastication. Ces dernières sont exprimées par jour ou par kg de matière sèche ingérée, on parle alors d’indice de mastication (IM, min / kg MSI). Le travail s’appuie sur des meta-analyses de bases de données rassemblant des résultats obtenus sur bovins, ovins et caprins et couvrant un large éventail de régimes.

La capacité masticatoire maximale est d’environ 1000 min / j, de ce fait, les aliments les plus grossiers (IM>50) saturent cette capacité et sont ingérés en plus faible quantité (encombrement). Pour un même régime, les durées de mastication sont comparables entre ovins et caprins, par contre les bovins passent plus de temps à ingérer et moins à ruminer que les ovins. Le comportement masticatoire est lié à la vitesse d’entrée des substrats dans le rumen, à la motricité ruminale, au transit et aux recyclages salivaires. En conséquence, le déroulement des fermentations ruminales est très lié aux activités masticatoires. Une mastication insuffisante du régime (IM<40 pour les bovins) est associé à des fermentations anormales et un pH<6 dans le rumen. Ces phénomènes sont en partie dus aux différences de dégradabilité des substrats. La situation d’acidose latente, liée principalement à l’insuffisance de fibre et de mastication, présente plusieurs inconvénients, en particulier sur le comportement et, peut-être, le bien-être des animaux. Toutes ces modifications digestives sont également associées à des variations importantes des niveaux d’ingestion et de performance (production laitière) ainsi que de la qualité des produits (TB du lait).

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