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0810. Comportement alimentaire

Alimentation | Bovins à viande | Comportement alimentaire | Modélisation

Etude des facteurs clés du comportement spatial et alimentaire de troupeaux bovins en libre pâture sur un territoire « agrosylvopastoral » tropical

CHIRAT G., ICKOWICZ A., DIAF H., BOCQUIER F.

UMR Elevage des ruminants en régions chaudes (INRA, CIRAD, Montpellier SupAgro), 2 place Viala, 34060 Montpellier

RESUME

Elevage et agriculture, pour l’autoconsommation et générateurs de revenus, sont intégrés au sein des sociétés agropastorales d’Afrique sub-saharienne. Dans les systèmes d’élevage divaguant, les troupeaux exploitent en libre pâture les résidus de cultures en plus des marges sylvopastorales. Les animaux parcourent d’assez longues distances quotidiennement, sur une ressource disponible qualitativement pauvre et s’amenuisant avec l’avancée de la saison sèche. Régimes et niveaux d’ingestion déterminent les performances zootechniques, en lien direct avec les finances des familles d’agropasteurs. Les interactions entre troupeaux et ressources sont mal connues dans ces systèmes. Nous nous intéressons à l’évaluation de la durabilité de l’exploitation des ressources et des performances animales par l’étude du comportement spatial et alimentaire des troupeaux bovins. Nous avons d’une part décrit des facteurs des circuits quotidiens et, d’autre part, des variables alimentaires. Les circuits sont déterminés principalement par la position d’aménagements ralliés par les troupeaux : parcs, où les animaux sont attachés la nuit et points d’eau. Les circuits ont tendance à s’allonger avec l’avancement de la saison sèche, du fait notamment de la diminution des ressources disponibles. Les troupeaux sont en déplacement tout au long de la journée de parcours. Ils visitent différentes unités de végétation où nous avons estimé des vitesses d’ingestion : sur espèces herbacées, nous avançons un encadrement médian entre 45 et 50 g MS / min. Les vitesses d’ingestion semblent globalement liées aux biomasses disponibles et aux unités de végétation. On note enfin une chute des quantités ingérées avec l’avancée de la saison sèche, tombant sous les 4 kg MS / j avant les pluies. L’identification de ces facteurs doit permettre de tester via la modélisation l’impact d’aménagements sur les circuits, les performances animales et les transferts de fertilité sur le territoire.

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