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9603. Pathologie

Parasitisme | Ruminants (général) | Santé animale

Place d’un vaccin dans la lutte contre les maladies parasitaires en élevage. Exemple de la fasciolose et de l’hypodermose

CHAUVIN A. (1), MOREAU E. (1,2), BOULARD C. (2)

(1) Laboratoire de Parasitologie, Ecole Nationale Vétérinaire, Atlanpole - La Chantrerie, B.P. 40706, 44307 Nantes Cedex

(2) Unité d’Immunopathologie des maladies parasitaires, INRA, 37380 Nouzilly

RESUME

Les progrès de l’immunologie parasitaire permettent d’espérer le développement à moyen terme de vaccins anti- parasitaires. A partir des exemples de la fasciolose et de l’hypodermose, il est possible de nous interroger sur la place de tels outils prophylactiques parmi les diverses méthodes de lutte (chimiothérapie, mesures agronomiques.. .) contre les parasitoses du bétail. L’efficacité d’un vaccin antiparasitaire est généralement évaluée par la baisse d’intensité parasitaire ou, rarement, par la baisse de la prévalence de l’infestation chez les animaux vaccinés. Il apparaît douteux qu’un vaccin anti- Hypoderma soit utilisable dans le cadre d’une éradication de l’hypodermose, objectif affiché en France, en raison du niveau de performance vaccinale nécessaire. Un vaccin diminuant la prévalence de l’infestation par Fasciola hepatica présenterait un intérêt évident par rapport à la chimiothérapie, dans toutes les situations où les mesures agronomiques de prévention sont insuffisantes. Des informations complémentaires d’ordre économique et épidémiologique sont encore nécessaires pour pouvoir utiliser un vaccin diminuant l’intensité parasitaire ou diminuant la ponte des parasites.

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