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Etude de la réponse immunitaire observé chez les ovins et les caprins traités avec PMSG dans le cadre de l’insémination artificielle
ROY F. (1), MAUREL M.C. (1), COMBARNOUS Y. (1), BRIOIS J.P. (2), POBEL T. (3), DELETANG F. (3)
(1) INRA, URA CNRS 1291, Station PRMD, 37380 N0UZtLLY (France)
(2) Confédération de Roquefort, 36 Avenue de la République, 12100 MILLAU (France)
(3) Sanofi Santé Nutrition Animale, La Ballastière, BP 126, 33501 LIBOURNE Cedex (France)
RESUME
Après vérification biochimique (par chromatographie d’affinité sur Sepharose-Protéine G) de la présence d’anticorps anti-PMSG dans le plasma de brebis et de chèvres traitées avec PMSG dans le cadre de l’insémination artificielle, une étude de la cinétique de la réponse immunitaire a été entreprise. Pour cela, un dosage immuno-enzymatique quantitatif a été utilisé afin de mesurer les concentrations plasmatiques en anticorps anti-PMSG. L’étude cinétique, réalisée chez des chèvres (n=10) et des brebis (n=54) ayant déjà été traitées, a permis de constater que la cinétique de la réponse immunitaire est rigoureusement identique chez les deux espèces : apparition des anticorps 7 jours après l’injection de PMSG (J7), taux de sécrétion d’anti-corps maximal entre J7 et J17, puis diminution progressive du taux d’anticorps. Chez les brebis n’ayant jamais été traitées précédemment, la réponse immunitaire est légèrement décalée et ne débute que 10 jours après l’injection de PMSG, avec un taux de sécrétion maximal entre J10 et J14. Bien que l’on observe une chronologie identique de la réponse immunitaire entre individus, il existe une grande hétérogénéité
dans l’amplitude de cette réponse, concrétisée par des concentrations d’anticorps anti-PMSG très variables selon les femelles, quelque soit le nombre de traitements. Chez les brebis, les résultats obtenus à J0 indiquent que la concentration basale en anticorps anti-PMSG augmente de façon significative avec la répétition des traitements.
